C'était le temps des fleurs, on ignorait la peur Les lendemains avaient un goût de miel Ton bras freinait mon bras, ta voix suivait ma voix On était jeunes et l'on croyait lalalalalala Et puis sont venus les jours de brume Avec des bris étrangers et des pleurs Combien je passais de nuit sans l'humeur A chercher la taberne dans mon coeur Tout comme autant des fleurs Hulot vivait sans peur Où chaque jour avait un goût de miel Ton bras prenait mon bras Ta voix suivait ma voix On était jeunes et l'homme croyait au ciel Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalala Je m'imaginais chassant la brume Je croyais pouvoir remonter dedans Et je m'inventais d'éclairs de lunaire Où tout devenait chantier comme avant Et ce soir je suis devant la porte De la taberne où tu ne viendras plus Et la chanson que la nuit m'apportait Mon coeur déjà ne m'apporterait plus C'était le temps des fleurs On ignorait la peur Le lendemain avait un goût de miel Ton bras prenait mon bras Ta voix suivait ma voix On était jeunes et l'homme croyait au ciel Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalala Lalalalalalala Lalalalalala