Serons-nous emportés par une vague amère
Tout à coup apparue
Si cette longue seconde devenait la dernière
Alors qu'aurions-nous vu
Quelques rouges soleils
Quelles lunes en larmes Des horloges qui se perdent
Quelques oiseaux qui volent En quittant de grands arbres
Et se posent dans l'herbe
Quand l'automne commence Après le crépuscule
Sur la pluie argentée Nous suivons le chemin
Des anciens souvenirs mûrs Papillons oubliés
Nous restons allongés Quand la forêt s'emballe
Et si les chouettes crient Nous attendons ensemble
Jusqu'à l'ombre en repas Lorsqu'on oublie le bruit
Tout est si beau près de toi Les souvenirs se déploient
Mon enfant,
s'occupe de tes mains Moi,
je vois tout ce que tu vois
Et si tu *** qu'il fait froid Je fais ça le lendemain
Les nuages blancs s'arrêtent au sommet
des montagnes Et tombent les orages
Si partout où je vais,
tes torrents m'accompagnent Je garde du courage
Tu n'as pas oublié Quand fleurissent
les œillets Qui cachent les ornières
Oh,
nous traînons sous nos pieds Les traces
en sablés De bien tristes déserts
Tout est si beau près de toi Les souvenirs se déploient
Mon enfant,
s'occupe de tes mains Moi,
je vois tout ce que tu vois
Et si tu *** qu'il fait froid Je ferai ça le lendemain
Et mon cœur fatigué De suivre la marée
S'apaise doucement
Il n'y a plus que toi
Il n'y a plus d'après Tu chantes tendrement
Les traces
seront nous emportées Par une vague amerge tout à coup apparue
Et si cette longue seconde Devenait la dernière
Pourrions-nous vivre ?