Un dragon ! Je viens de voir un dragon ! Vous ne me croyez pas ?Le dragon, le dragonLe dragon, le dragonLe dragon, le dragonLe dragon, le dragon apparaît à l'horizonEnvoie ses ondes néfastes depuis sa constellationImages du mal et des tendances démoniaquesReprésentant les ténèbres et de leur monarqueLa partie sombre de l'ambivalenceQui comme son n'émet rien d'autre que le silenceDistribue sa puissance maléfique, alimente sans cesse la foiDes fanatiques épaulés par les mystiques cavaliers apocalyptiquesGardien sévère de la perle de puretéDu genre de désespérite et de l'immortalitéSon sang bicolore résolue sur les frontièresReprête aussi le désaccord entre le cosmos et la terreA la fois animal, aquatique et terrestreIl n'en demeure pas moins souterrain et célesteAyant pour appartement la galaxie entièreComme terrain de jeu, juste un morceau au nerfL'égal du serpent tapé dans l'embroue veilleQu'un dragon sommeilleEn espérant qu'il y ait sa demeureLe dragon, le dragonLe dragon, le dragonLe dragon, le dragon, l'essence dans mon jargonNage dans mon esprit comme un saumon dans un lagonCorre l'hémisphère nord d'Orystor pour aller vers le sud-estDes montagnes d'or aux abordsDemi-nuit, la lune ouvre ses yeuxHors du corps, dans sa toise, en noir, bleuFait face aux cieux, déploie ses ailesVisite un royaume virtuel bien réelDes paysages défilent, ils s'arrêtent un tempsPour contempler le monde des sommets du LibanExiste-t-il le reptile vivant les airs ?Cela demeure un mystère pour les esthétératairesLui s'y réintègre son nôtre de cristalSur la fin du sommeil paradoxalTout est prouvé des combats qu'il a menés la nuit durantQu'il a vaillamment remportéAucun sourire, attendre de mourirPour l'animal qui n'a plus nulle part où courirCar le dragon sommeilleEn l'esprit, qui est sa demeure ?Le dragon, le dragonL'instant pour le blasonDe la personnalité négative, le flaconPrend de vitesse la lumière divineCrachant d'avance tous les feux de l'abîmeArmée des produits désirés, des griffes de la haineMuracés d'égoïsme et de pensées malsainesIls font sur nous du fond des âges et transforment nos songesEn cauchemars portés par les ailes du mensongeAvec les orlues, il se présente à nous en conquérantL'héros de Lucifer hurle en rugissant, soufflantDe vanité et de prétentionCelui qui court sur les nuages n'a pas de bonnes intentionsIl se nourrit d'âme et se lave dans des bains de sangEt n'a pas connu la famine depuis le commencementC'est lui qui fait que le crime paie bien souventMais ne fait pas de cadeaux aux malins pour autantLa bête fabuleuse, les abstractions de sentimentsEn fait, c'est de nous que cela dépendCar le dragon sommeilleEn l'esprit qui est sa demeureLe dragon, le dragon, le stampe de blasonDe la personnalité positive de flaconL'extrait des extraits de nectarDes nectars de parfum, des parfums de mentheDes hectares, des hectares, des hectaresDe domaines incérébrales cultivés par une soif de découverteSaut de salle, parfois il n'aspire qu'à être réveilléDans un esprit par l'excitation de son densitéIdentité, densité, trop loin de la citéSauf si le dragon est étouffé pour l'éternitéVide est le terme, juste qu'en l'êtreEst une enveloppe sans l'être dedansUn vase sans fleurs, une montre sans heuresUne peine sans fleurs, un homme sans cœurEt je prie pour que le gardien l'emporte sur les ténèbresLes esprits sans dragons sont tristement célèbresAfin d'éviter que le logis devienne abandonnéJe ménage ma mysticitéCar le dragon sommeilleEn l'esprit qui est sa demeureSous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org