Aux arbres de Belleville
On lorgne la poitrine de sa voisine
Une latine, une bombe qui frétille
Aux zèbres de Belleville, on s'amuse, on taquine
Et au divan du monde, quand la musique inonde
Le bruit des staccatis, tout à la ronde
Le bruit des staccatis couvre la batterie
Et
dans la foule
immense J'avais pas vu l'immense
D'artoir du bon Dieu
Au fond,
il n'est pas fou de vivre
Au fond,
il n'est pas fou de vivre
Au mélodame,
élis les mélodies Stoppées par des douleurs indicibles
Stoppées par des tireurs invisibles
Aux zénithes levant des ciments On
retrouve là de bien simples vivants
On retrouve là de bien simples vivants
Et dans la foule immense J'avais pas vu l'immense
D'artoir du bon Dieu Au fond,
il n'est pas fou de vivre
Au fond,
il n'est pas fou de vivre De vivre bien
Car tous se jouent sans merci ici et maintenant
Ils retournent à la terre en s'explosant
Une infime poussière qui se répand
Et on ne voit rien au-delà de ce libre instant Le néant,
pour toi le temps s'arrête en t'explosant
Moyennant,
solidateur mais seul le maître à présent
Et dans la foule immense J'avais pas vu l'immense
D'artoir du bon Dieu Au fond,
il n'est pas fou de vivre
Au fond,
il n'est pas fou de vivre