Sous mes pieds, Romeo,
le soleil brille comme un diadème
comme le rouge que voient
nos frères.
Dans la rue,
ingénue,
je guigne les hirondelles
qui se prennent pour Charles Baudelaire.
Baudelaire,
attire-t-elle.
La montagne est furie, je glisse et je tombe.
Jambes et genoux se cassent comme je tombe.
Je vois bien que le monde se trompe devant moi.
Les matins, tant fou, vont-ils me guérir ?
Arrivez avant pour me dire, surtout ne bougez
pas, on va vous sortir de là.
Ne se mouvez pas de là,
ne sauparlez pas.
Mais tout recommence,
on vit dans joie,
on se plaint bien des fois.
Dans ce fleuve immense,
la montagne est glaciale,
cet arbre qui m'entaille.
J'ai des fourmis rouges dans les entrailles.
Dans le vent qui souffle,
je crois entendre ta voix.
C'est la nature sauvage qui imite nos rires,
qui s'amuse de nous et lui inspire.
Ses beaux champs lointains me font penser à toi,
à ta voix qui ne dort pas.
À toi,
à ta voix.
Mais tout recommence,
on vit dans joie, on se plaint bien des fois.
Dans ce fleuve immense,
je vois bien, Roméo, que tu ne reviens pas.
Au poids des lieux secrets, tu succongues.
Le sommet du clan qui t'incongue aura raison de moi.
Oh,
mon tendre amour que je devine,
derrière le rideau qui sent l'abîme.
Tu me parles et me *** ne t'inquiète pas,
je suis là
devant toi,
je suis là,
fièvre en toi.
Mais tout recommence,
on vit dans joie,
toutes les douleurs.
Tout s'en va.
Tout s'en va.
Tout s'en va.
Tout s'en va.