Quand le chant des pistes s'éleva sur la plaine
Juste après la pluie dans l'odeur de la terre
Là où surgissent les couleurs des vallées
L'âne dans la nuque des ravins s'ondulait
Je retiens l'écho dans le creux de ma main
Au rayon de l'eau à l'abri en chemin
Je me planterai un arbuste à cette trace
Je mêlerai son écorce à l'espace
La plaine dans ses abysses infinies devenait le monde entier
La plaine dans ses abysses infinies devenait le monde entier
Et quand tous les chants peu à peu résonnaient
Quand sous les fossiles les racines s'éveillèrent
Redécouvrant les cantons s'oublier D'un territoire peu à peu dessiné
Je retiens les traits invisibles des
chemins Au rayon de l'air étourdi au matin
Je ferai mienne les histoires unes à une
Jusqu'à savoir les collines et les dunes
La plaine dans ses abysses infinies devenait le monde entier
La plaine dans ses abysses infinies devenait le monde entier
Mais quand la poussière sera toute recouverte
De nouveaux reliefs de tracés éphémères
Quand tous les sentiers foulés par nos ancêtres
L'un après l'autre disparaîtront des terres
Quels seront les champs de nos cités
architectes La cartographie de ciment et du fer
Quand les eaux de pluie n'y vont plus à
la terre Quel sera le sens du mois d'hiver
Je voudrais le rage,
je voudrais le tonnerre Je voudrais le sentir dans les brins de la
terre
Qu'il existait des champs parmi les pierres
Dans la fraîcheur et le son du désert Et
quand tous ces chants m'auront *** leur
histoire Je voudrais qu'ils restent dans les torses
de mon arbre Le souvenir et les rafles de ce temps
Quand les rochers fredonnaient doucement
La plaine dans ses abysses infinies devenait le monde entier
La plaine dans ses abysses infinies devenait le monde entier
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