Loin vers l'infiniS'étendent des grands prémarécagesPas un seul oiseau ne chanteSur les arbres secs et creuxAux terres de détresseS'étendent des grands prémarécagesOù nous devons sans cessePiocherAux terres de détresseOù nous devons sans cessePiocherPiocherBruit des pasEt bruit des armesSentinelles jour et nuitEt du sang, des cris, des larmesLa mort pour celui qui fuitAux terres de détresseAux terres de détresseOù nous devons sans cessePiocherAux terres de détresseOù nous devons sans cessePiocherPiocherPiocher...Mais un jourDans notre vieDans notre vieLe printemps refleuriraLibre enfin, ô ma patrieJe dirai, tu es à moiPour tes regards, l'égresseOù nous pourrons sans cesse aimerÔ terre dans l'égresseOù nous pourrons sans cesse aimeraimeraimer