Sur l'asphalte à perte de vie,
le détroit s'ouvre à l'inconnu,
venu d'ailleurs lancer vers la lueur des chemins,
leur contour à portée de nos mains.
La nuit enveloppe nos ombres,
ta silhouette dans la pénombre.
Qu'il nous porte,
nous attire,
ce vertige nous entraîne vers cette terre éloignée,
sous la lune inclinée à l'envers,
dans cette autre hémisphère,
je voudrais t'emmener,
je voudrais t'emmener.
Les armes immenses s'étirent entre les docks du nouveau monde,
je vagabonde cette ville,
vient-elle à moi autant que je viens pour elle ?
Ces nuits milonguent nos songes,
ces nuits mélangent nos mondes.
Qu'il nous porte,
nous attire,
ce vertige nous entraîne vers cette terre éloignée,
sous la lune inclinée à l'envers,
dans cette autre hémisphère,
je voudrais t'emmener,
je voudrais t'emmener.
Qu'il nous porte,
nous attire,
ce voyage nous emmène vers une terre éloignée,
sous cette autre hémisphère,
je voudrais t'emmener,
y remplir nos âmes.