Sans nouvelles de ton âme,
Depuis que tu laisses parler ton cœur,
Je suis comme ces êtres qui flânent
À la recherche des mêmes erreurs.
Nos baisers d'enfance fanent
Sur d'autres visages dans l'azur,
Bonbons, cyanures, neige, diaphanes,
Flocons de sang, tendres morsures,
L'amour est un prétexte qui nous fâche,
Un malentendu perpétuel.
On s'attache,
on se détache,
Je t'aime,
je ne t'aime plus,
Un réflexe pour être moins seul et moins perdu.
Sans nouvelles de ton cœur,
J'apprends à vivre avec mon âme,
Je suis toujours un peu ailleurs,
Presque glacée quand on s'enflamme.
Les messages télépathiques,
Les mots doux impardonnables
Sont des bouquets noirs d'illusions.
Allergiques à la passion,
L'amour est un prétexte qui nous fâche,
Un
malentendu perpétuel.
On s'attache,
on se détache,
Je t'aime,
je ne t'aime plus,
Et l'on se retrouve seul,
encore perdu.
Sans nouvelles de ton âme,
Depuis que tu laisses parler ton cœur,
Je suis comme ces êtres qui flânent,
À la recherche des mêmes erreurs.