Ah, quel délire, l'amour, l'amour dans les volubilis C'est une chambre charmante, comme une plante grimpante Un sinus étige vert, par la fenêtre entre-ouverte Elle rend nos journées plus belles, plus belles Et le lit devient tonnerre, tonnerre Fleur violetteuse et violente, comme celle des arbres monnaissantes Ah, quel délire, l'amour, l'amour dans les volubilis Ah, quel délire, l'amour, l'amour dans les volubilis Notre amour suit les caprices, des fleurs devenues complices Qui nous frôlent de leurs pétales, encore et ce végétal Si les fleurs ont un langage, nous déchiffrons leurs messages De parfums tendres et troublants, qui vivent et vivent dans l'instant Ah, quel délire, l'amour, l'amour dans les volubilis Ah, quel délire, l'amour, l'amour dans les volubilis Matin, midi ont passé et les fleurs vont se fermer Bientôt la nuit va venir, douce comme un souvenir Que m'importe si tout passe, tout passe Si tout se fane et s'efface, s'efface Je garde un bouquet au cœur fait d'un homme et d'une fleur Ah, quel délire, l'amour, l'amour dans les volubilis Ah, quel délire, l'amour, l'amour dans les volubilis Ah, quel délire, l'amour, l'amour dans les volubilis Ah, quel délire, l'amour, l'amour dans les volubilis Ah, quel délire, l'amour, l'amour dans les volubilis