Combien de disparus, qui n'ont pas disparu, qui sont allés ailleurs ?Combien d'hommes qui s'en vont, parce qu'un mot à la con, leur a brisé le coeur ?Combien s'en sont allés, ou vont les évader, chercher un guérisseur ?Combien d'hommes qui reviennent, parce que la femme qu'ils aiment, est toujours la leur ?La vie, la mort, on entre, on sort, c'est toutOn veille, on dort, on aime un corps, on y prend goûtOn aime encore, encore plus fort, encore plus fouEt puis après, la guerre, la paix, c'est toutCombien j'en ai compté, qui se sont dégarés, parce qu'ils étaient perdus ?Dans les recoins des villes, j'en ai vu des fragiles, qui dormaient dans la rueEt combien qui s'en foutent, qui ont laissé leurs doutes, sous un carré de fleurs ?Combien d'hommes qui reviennent, parce que la femme qu'ils aiment, est toujours la leur ?La vie, la mort, on entre, on sort, c'est toutOn veille, on dort, on aime un corps, on y prend goûtOn aime encore, encore plus fort, encore plus fouEt puis après, la guerre, la paix, c'est toutLa vie, la mort, on entre, on sort, c'est toutOn choisit pas, ça vient comme ça, on est choisi, c'est toutOn fait ce qu'on doit, avec ce qu'on a, on est en vie, c'est toutEt puis après, personne ne sait où ça conduit, et on s'en foutLa vie, la mort, on entre, on sort, c'est toutOn entre, on sort, c'est toutEt puis après, personne ne sait où ça conduit, c'est toutLa vie, la mort, on entre, on sort, c'est tout