Quand tu rompis ta danseTu vas voir où se heurtent ces tonnes de ventT'en souviens-tu, ***-moi, des chevaux et des hommesEt de l'immense orgueil d'être jeune et vivantLes cavaliers avaient l'air d'aller à l'écoleHabillés pour la mort aux couleurs du matinIls chantaient doucement des chansons sans paroleDe leur destinT'en souviens-tu, ***-moi, quand tu rompis ta lanceAu sortir de Grenade et du pressentimentQui fit dans ton armée un moment de silenceEt posa sur ton front sa pâleur un momentMais déjà les tambours menaient la promenadeEt les slugs rivagesT'analysaient avec le feuQuand tu rompis ta lance au sortir de GrenadeLe ciel laissa tomber son grand bouclier bleuT'en souviens-tu, ***-moi, des chevaux et des hommes