Eh bien, je ne sais pas comment vous êtes, vous, mais il y a plein de gens qui me demandent toujoursComment vous commencez dans la chanson, comment on commence dans la chanson, comment on devient chanteurAlors, je ne peux pas répondre en général, mais moi pour ma part, quand j'étais petit, c'est là que ça a commencéJ'écoutais le poste chez ma grand-mère, et quand j'écoutais le poste, eh bien j'entendais ceciOh, la lagrime a sauvé ma vieJ'ai compris beaucoup de chosesQu'elle était amoureuse de moiEt je le sais encoreFamille Solo !Grazie mille !Eh oui !Oh, mais les Italiens à l'époque, ça marchait très fortLes Italiens qui chantaient en italienLes Italiens qui chantaient en belge aussi, ils faisaient un cartonIl y en a un, il avait un tube, attendez voir que je me rappelle, c'était...Vous permettez, monsieur, que j'emprunte votre filleMais bien qu'ils me sourient, je sens bien qu'ils se méfientSalvatore Adamo !Oh, mais il n'y avait pas plus d'Italiens pour nous charmer à l'époqueIl y avait d'autres latins avec des belles gueules, des belles dents, belles prestancesEt des mélodies sucrées tout enveloppées d'amour du genreSi vous avez un jour la veinePour moi, je m'en vais partoutAller passer une semaine sous la pierre mexicaine au soleil de MexicoMexico, MexiqueLuis Mariano !Et tout ça allait bousculer par des rythmes nouveaux venus des Etats-UnisLe jazz, le rock, et des français qui se prêtaient au mélangeSurtout un français du sud qui faisait un genre de melting potEt quand il faisait le melting pot, eh bienOn le jassait, on le jassaitA chambasson, la chambassonIl y a de l'orage dans l'air, il y a de l'eau dans l'eauCasse entre le jazz et la chatteLundugaro !