Poilu,
barbu,
Vêtu de peau de bête,
Il bravait la tempête.
Tulle, tulle,
C'était la loi des Gaulois.
Il prenait la route pour chasser le mammouth et courir le gui d'eau.
Il coupait le gui,
mais à propos où,
où coupait-il donc le hou ?
La chasse finie,
les hommes réunis plongeaient sur la nourriture.
Au petit chilperic,
quête terracitique,
on jetait les épluchures.
Poilu,
barbu,
le druide de nobleté,
Arrivé pour la quête,
Paye pas,
planque-toi,
C'était la loi des Gaulois.
Quand il y royait,
même les feuilles tremblaient,
Les femmes se jetaient à leurs pieds.
Mais un beau
matin,
un sombre devint,
Leur après-dît,
ça va barder.
Tout près des menhirs, la troupe en délire,
Astiqua les fers de lance.
Versant Géthoryx,
un dur incaïd,
Étudia la carte de France.
Bardé,
casqué,
un Jules nommé César,
Arriva sur son char,
il leur a ***,
Véni, véni, vidi, vici.
On se tira les tifs, on se tapa sur le pif,
Mais on vit bientôt les légions,
Des romains pompettes qu'aimaient la piquette,
Collés dans la vase de soixant.
La Gaulle manque de bras,
un chef gaulois,
Il faut retrousser nos manches.
Ils firent des maisons,
ils firent même les ponts,
Sauf le samedi et le dimanche.
Poilu,
barbu,
il vient chez le samedi,
Au bal sur Piloti.
Flanant, cranant,
on causait entre potos,
En regardant les Gauloises,
Jouer les pompes à dos.
Et la Gaulle,
le lendemain,
chantait à plein gosier,
En train,
cantant l'amour.