C
'est
la compét' de papa
qu'un grand malheur a frappé.
C'est la malheureuse histoire
que je vais vous raconter
un troisième matin d'avril.
Quel
triste matin pour moi !
Ce sont les paroles du père
qui connut ce malheur-là.
Ah ! Quelle surprise pour moi !
Quand je me suis éveillé
D'apercevoir mon épouse
Qui ne pouvait plus parler
Mon enfant qui pleurait de soif
Couché sur son bras glacé
C'est le plus triste spectacle
Qu'un papa peut contempler
Tous
mes enfants se tourmentent
Maman ne nous quittez pas
Ce sont la démo qu'un père
Même
s'il ne veut n'oublie pas
La douleur dans cette chambre Ne se décrit presque pas
Car
la maman était morte
Depuis plusieurs heures déjà
Dieu
donnez-moi du courage
Pour oublier mon chagrin
Pour
continuer en ménage Avec tous mes chers enfants
J'ai terminé ma complainte Sachez-la considérée
Et chantez-la en souvenir
D'une maman regrettée