Marianne avait un cheval blanc, Marianne avait un cheval blanc,Noir par derrière, rouge devant, Noir par derrière, rouge devant.Il avait une crinière comme une crémaillère,Il avait une étoile au front, du crin sur les boulons.Il avait des sabots-grenades, il avait des sabots-grenades,De la même couleur que vos bas, de la même couleur que vos bas.Où allez-vous Marianne avec votre alzane ?Où allez-vous Marianne Duclos en sortant de l'enclos ?Je vais au champ de course de Quimper, je vais au champ de course de Quimper,Voir s'il a beaucoup plu hier, voir s'il a beaucoup plu hier.S'il n'y a pas de crotte, je ferai un peu de trotte,Mais s'il n'y a pas moyen de marcher, j'irai jusqu'au marché.Marianne, la route de l'hippodrome, Marianne, la route de l'hippodrome,N'est pas celle du marché couvert, n'est pas celle du marché couvert.Tout chemin mène à Rome, monsieur de Ricandrome,Tenez mon cheval par la main d'ici jusqu'au chemin.Mais le cheval prit le galop, mais le cheval prit le galop,Et Marianne faisait des signaux, et Marianne faisait des signaux.Messieurs de la voiture, arrêtez ma monture, arrêtez ma monture,J'ai peur de tomber tout à l'heure.Elle n'avait pas fini ses mots, elle n'avait pas fini ses mots,Qu'elle était devant les sabots, qu'elle était devant les sabots.Elle est tombée la brune, vite dans la tribune,Dans la tribune du préfet qui est justement dressée.Marianne avait un amour pour elle,Un amoureux, Marianne avait un amoureux,Qui pleura les pleurs de ses yeux, qui pleura les pleurs de ses yeux.Que personne ne sorte, Marianne Duclos est morte,Moi je vais me faire engager dans les chasseurs à pied.