♪♪ -♪ Mon ami qui croit que tout doit changer, te crois-tu le droit de t'en aller tuer les bourgeois? Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour remonter au pouvoir, si tu crois encore aux rêves du grand soir et que nos ennemis, il faut aller les pendre, ***-le-toi désormais, même s'il est sincère, aucun rêve jamais ne mérite une guerre. On a détruit la Bastille et ça n'a rien arrangé. On a détruit la Bastille quand il fallait nous aider. Mon ami qui croit que rien ne doit changer, te crois-tu le droit de vivre et de penser en bourgeois? Si tu crois encore qu'il nous faut défendre un bonheur acquis auprès d'autres bonheurs, si tu crois encore que c'est parce qu'ils ont peur que les gens te saluent plutôt que de te pendre, ***-le-toi désormais, même s'il est sincère, aucun rêve jamais ne mérite une guerre. On a détruit la Bastille et ça n'a rien arrangé. On a détruit la Bastille quand il fallait nous aider. Mon ami, je crois que tout peut s'arranger sans quéris, sans effroi, même sans insulter les bourgeois. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moquent bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu, ni sang, ni guerre, ne soit pas de ceux-là qui vont nous les donner. Attends-nous d'espérer, marchons au lendemain, tendons une main qui ne soit pas fermée. On a détruit la Bastille et ça n'a rien arrangé. On a détruit la Bastille, ne pourrait-on pas s'aimer ?