Assise à côté de toi,
je composite,
nous composamme,
la deuxième valse que voilà,
cinq ans suscitent, on perd tous mes fracas,
les joies, les pleurs dans les placards,
les sataquines,
sables,
coquines,
les câlins,
les peurs ne rentrent pas dans un tiroir ni dans un livre.
Les chants d'oiseaux ne donnent pas mauvais présage,
quelques nuages traversés certes
quelquefois, disons-le, ne mentons pas,
mais j'aime courir après mes rêves et l'un de
mes rêves se vit dans tes bras,
je rougis encore de tes « je t'aime » et même s'il
y a quelques soupirs parfois.
Assise à côté de toi, je composite,
nous composamme,
autant de valse il n'y aura que d'émotion
dans notre histoire,
des chamaillées,
des ralouillats,
fais-moi danser là-bas sur
cassette à la valse que je pense loin de toi,
à ces trois temps il y a cinq ans.
Et quand nous nous retrouvons tous les trois,
et quand nous nous
retrouvons tous les trois,
allez !
Assise à côté de vous,
je composite,
nous composamme,
la main de l'homme me sollicite,
les mains de l'autre me font être femme,
mes deux amours,
je vous ai pour moi comme un bonbon qui ne fond pas,
heureuse qu'il me colle aux doigts.