Le bleu
dévale
mon las,
commence à m'étourdir.
Maintenant,
la mer menace
d'emporter ce qu'il me reste à dire.
Je nage
jusqu'au lac,
sans être certain de revenir.
Le soleil se reflète dans mes yeux,
ma mémoire s'efface peu à peu.
Plus je m'éloigne, plus le ciel s'assombrit.
La nuit a tout envahi.
Je dois perdre espoir ou perdre connaissance.
C'est pas la mer à boire,
je ne mesure pas ma chance.
Le bleu
dévale me las,
rejette immobile.
Le souffle court,
j'écris
dans le sable mon exil.
Le soleil se reflète dans mes yeux,
ma mémoire s'efface peu à peu.
Plus je m'éloigne, plus le ciel s'assombrit.
La nuit a tout envahi.
Débarqué comme ça, comme si de rien n'était.
Mais qu'est-ce que je croyais ?
Personne ne m'attendait.
Jusqu'au lac,
jusqu'au lac.
Jusqu'au lac,
je continue.
Jusqu'au lac,
je continue.
Jusqu'au lac,
je continue.
Le soleil se reflète dans mes yeux,
ma mémoire s'efface peu à peu.
Plus je m'éloigne, plus le ciel s'assombrit.
La nuit a tout envahi.
Le soleil s'efface.
Je m'éloigne.
Je m'éloigne.
Débarqué comme ça, comme si de rien n'était.
Mais qu'est-ce que je croyais ?
Personne ne m'attendait.
Je m'éloigne.