La semaine inutile Enfuie-t-il la dimancheDeux secondes immobiles Aux aiguilles qui fronchentJ'oublierai ton nom Les quatre nouveaux mursDans un autre quartier De pinceaux, de peinturesEn meubles à installer J'oublierai ton nomEt de la piste suante A la dernière danseDe quelques nuits de feu Aux matines et de cendresDe cette agitation Des nuits de tous sensDu fond de ma raison Jusqu'à mon inconsciencePris dans la main d'un ami Empêché d'une boucheTous ceux qui sauront lire Que le mal a fait boucheJ'oublierai ton nomJ'oublierai ton nomDeux mille et vingt centsEt cette certitude Me fait plus mal au corpsEt m'essaie de devenir sûr Qu'il t'y doit encoreOh-oh-oh-oh-oh-oh-ohOh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-ohJe sais que c'est dur Je t'ai déjà entenduÇa peut prendre du temps Jusqu'à ce que tes souvenirs s'évacuentJ'oublierai ton nomTu trouveras quelqu'un, Quelque partTout ce que tu as de mal à partager Je vais faire tout mon possibleEt t'aiderai enfin à oublier mon nomTous les bons et les mauvais temps qu'on a vécuSemblent si fins, Mais tu te demandes pourquoi tu es tristeIl y a des centaines de façons de tuer le tempsParce que c'est ainsi que tu es fait Tu sais que tu ne seras jamais bienAu bruit d'une main d'un ami, Au bruit d'une boucheTous ceux qui sauront lire Que le mal a fait moucheJ'oublierai ton nomJ'oublierai ton nomDe mille façonsEt cette certitude ne peut plus m'allongerJ'aimerai cette blessure que tu vois encoreJ'oublierai ton nomDe mille façonsPour les amoureux hommes qui m'ont fait aimerParce qu'il fallait bien vivre avant d'oublierJ'oublierai ton nomDe mille façonsEt cette certitude ne peut plus m'allongerJ'aimerai cette blessure que tu vois encoreJ'oublierai ton nomJ'oublierai ton nomJ'oublierai ton nom