Je ne sais pas son nom, il ne sait pas le mien
Il est comme une chanson, un air que l'on retient
Il voit ce que jamais mon imagination inventerait des illusions
Mais dans la cour en face, moi au troisième étage
Comme un rêve qui passe posé sur un nuage
Il pose son pinceau sur la ligne du temps
Et tout redevient beau en un instant
Il dessine les mots, découvre les nuances
Change les embouts, efface les absences
Il met de la couleur, des rouges, des bleus intenses
Son coeur est une plume, ses yeux un ciel immense
Je n'ose pas lui dire qu'il aime mon univers
Qu'il est ce que je désire, ce que je ne sais pas faire
Ce qu'il me manque pour partir là où l'ennui se perd
Son monde est mon foupir, l'autre une lumière
Il dessine les mots, découvre les nuances
Change les embouts, efface les absences
Il met de la couleur, des rouges, des bleus intenses
Son coeur est une plume, ses yeux un ciel immense
Je m'écris en lui comme une histoire sans fin
Le soleil de ses nuits qui réchauffe ses mains
Je suis dans ses rivières, les pierres et l'eau qui coulent
Son os sur ses mers, la vague qui l'enroule
Je suis dans ses rivières, les pierres et l'eau qui coulent
Son os sur ses mers, la vague qui l'enroule
Je ne sais pas son nom, il ne sait pas le mien