J'aime le vent,
au souffle caressant,
Mûr les champs de blé,
en océan doré.
J'aime le vent,
qui murmure doucement,
Les mots d'un univers,
au-delà de la terre.
J'aime le vent,
qui m'entoure lentement,
D'une haleine légère,
comme une autre atmosphère.
J'aime le vent,
qui me pousse gentiment,
Comme un ami sincère,
qui m'aima à sa manière.
J'aime le vent,
qui soulève la poussière,
Et sans souci des frontières,
se déplace
aussi vite que le temps.
Mais j'aime le vent,
quand le paysage vert,
Se balance dans les airs,
qui lui donne tempo
et mouvement.
J'aime le vent,
j'ai peur du vent,
qui vire soudainement,
Quand des forces contraires,
semblent mettre en colère.
J'ai peur du vent,
qui devient un géant,
Et d'un simple revers,
peut dévaster la terre.
J'ai peur du vent,
qui rugit sombrement,
Mouvant l'atroposphère,
en une sorte d'enfer.
J'ai peur du vent,
qui gronde sourdement,
Ravageant ciel et terre,
comme le ferait la guerre.
J'ai peur du vent.
Mais j'aime le vent,
qui soulève la poussière,
Et sans souci des frontières,
se déplace aussi vite que le temps.
Mais j'aime le vent,
quand le paysage vert,
Se balance dans les airs,
qui lui donne tempo et mouvement.
J'aime le vent,
il est comme l'amour,
Si doué, si violent,
quand il me tourne autour,
Il m'enlace follement,
pour une nuit d'amour,
Puis me quitte nonchalant,
quand se lève le jour.
Adieu le vent,
adieu le vent,
Mais j'aime le vent,
j'ai peur du vent.
J'aime le vent.
Mais j'aime le vent,
qui soulève la poussière,
Et sans souci des frontières,
se déplace aussi vite que le temps.
Mais j'aime le vent,
quand le paysage vert,
Se balance dans les airs,
qui lui donne tempo et mouvement.
J'aime le vent.
J'aime le vent.
J'aime le vent.