Je n'ai pas l'âge de mes artères Mon front sans ride est un abus
Quand je suis sorti de ma mère J'avais déjà beaucoup vécu
Et pour mon âme autant peu grise Mathusalem est un gamin
Je vais prier dans des églises Que j'ai connues, temples romains
Faut pas se fier aux apparences J'ai l'air de sortir de l'enfance
Sur mes papiers j'ai vingt-cinq ans Ce sont les faux, j'ai deux-mille ans
Deux-mille ans, deux-mille ans, deux-mille ans
J'ai prié toutes les idoles Du roi des juifs aux vaux païens
J'ai prêché la bonne parole Et je me suis lavé les mains
J'ai fait la guerre dans tous les camps J'ai soutenu tous les drapeaux
J'ai bu la paix à tous les cents Je suis un lâche et un héros
Faut pas se fier aux apparences J'ai l'air de sortir de l'enfance
Sur mes papiers j'ai vingt-cinq ans Ce sont les faux, j'ai deux-mille ans
Deux-mille ans, deux-mille ans, deux-mille ans
J'ai pleuré mes amours d'enfance De Cléopâtre à Valesca
Perdu cent fois mon innocence Mais je l'ai retrouvée cent fois
J'ai souvent craché sur mon sort Prié pour que tout soit fini
Mais chaque fois que je suis mort C'était en hurlant à la vie
Faut pas se fier aux apparences J'ai l'air de sortir de l'enfance
Sur mes papiers j'ai vingt-cinq ans Mais ce sont les faux, j'ai deux-mille ans
Faut pas se fier aux apparences J'ai l'air de sortir de l'enfance
Sur mes papiers j'ai vingt-cinq ans Mais ce sont les faux, j'ai deux-mille ans
Faut pas se fier aux apparences J'ai l'air de sortir de l'enfance
Sur mes papiers j'ai vingt-cinq ans Mais ce sont les faux, j'ai deux-mille ans
J'ai deux-mille ans