Quand sur mes lèvres le jour perce,
J'ai peur de manquer d'espoir.
Recréer sans cesse la même fête,
L'illusion ne sera plus là.
Les visages sombres se perdent,
Et dans leur voix je me vois.
Plus un souffle d'or,
plus une quête,
Ici n'est plus que nulle part.
L
'invisible est grand et nos corps frêles,
Somme le rideau du soir.
A-t-on oublié tous nos rêves,
Pour vivre dans des autres soirs ?
Les visages sombres se perdent,
Et dans leur voix je me vois.
Plus un souffle d'or, plus une quête,
Où est-ce ?
Ici ou nulle part.
Quand sur mes lèvres le jour perce,
Je veux retrouver l'espoir.
Recréer le feu ou la fête,
Le monde devient cercle en vagues.
Les visages sombres se perdent,
Et dans leur voix je m'échale.
Plus un souffle d'or,
plus une quête,
Ici sera qu'une nulle part.