Quelle est-ce que tu penses, vulgaire,
Que ce bateau fait feu vers marche arrière,
Qui fait regarder derrière à deux pas de la frontière,
Qui fait hésiter
entre la nuit sombre et la vie claire,
Qui fait piétiner au picolage les rêves les plus chers ?
Ghetto, ghetto,
c'est la chanson du ghetto,
Ghetto, ghetto,
c'est la danse du ghetto,
Quel est ce sentiment de gêne,
Joue-tu de peine plus sur tes chaînes,
Qui va retenir dans tes veines les flots d'une pharyscène,
Qui fait renoncer à s'asseoir et reprendre à l'aine,
Qui fait repousser les germes de violence à la traîne ?
Ghetto, ghetto,
c'est la chanson du ghetto,
Ghetto,
ghetto,
c'est la
danse du ghetto,
Ghetto,
ghetto,
quitte que la lapeau,
C'est l'école du monde de peau.
Quel est cet envolé de son,
Chemin dans la raison,
la confusion,
Rappelle des couleurs,
rappelle des prénoms,
Coulés dans le béton,
Qui fait ressurgir des blue jeans et des blousons,
Qui refait régir la fièvre agrippée au dinon ?