Il y a de tout dans nos playlists,
il y a de tout dans nos assiettes,
cheveux crépus,
cheveux lisses,
sourires parsemés de faussettes,
nos grands-parents viennent de loin,
ça n'a
rien de surprenant,
c'est l'histoire de l'être humain,
mouvement gravé dans le
temps et il voyage,
de continent en continent,
il est sage,
qu'il soit parent ou enfant
et c'est comme ça que ça se passe,
il bouge,
il migre,
il évolue,
le terme race
est révolu.
Dans la continuité des voyages et des explorations,
l'être humain voit naître cette nouvelle
génération,
génération qui grandit,
le culture entre deux chaises,
génération
qui grandit,
le moi-même en parenthèse,
génération combini,
fallait faire un choix,
génération ex-oisi,
maman ou papa,
la plupart sont bilingues,
leurs parents séparés,
ne
pas devenir dingues,
homogénéisés,
on a dû se construire au milieu des changements,
on veut bâtir sur des sables mouvants,
l'ancien monde nous paraît brut,
on doit tout réconcilier,
la nature et les disputes,
on doit tout rattraper,
on défie les règles,
les structures,
les principes,
on sait pas où se mettre,
mais on sait ce qu'on évite,
ce ne sont plus nos peaux qui définissent nos valeurs,
mais la pureté des esprits et la bonté de nos cœurs.
Il y a de tout dans nos playlists,
il y a de tout dans nos assiettes,
cheveux crépus,
cheveux lisses,
sourires parsemés de faussettes,
nos grands-parents viennent de loin,
ça n'a rien de surprenant,
c'est l'histoire de l'être humain,
mouvement gravé dans le temps,
il voyage,
de continent en continent,
il est sage,
qu'il soit parent ou enfant,
et c'est comme ça que ça se passe,
il bouge,
il migre,
il évolue,
le terme race est révolu.
La pluie sur les carreaux n'a rien de dramatique,
ce n'est que de l'eau,
c'est notre jugement
qui critique entre l'intuition et la raison en quête de logique,
c'est de cela que traite
le second chapitre,
défini par où l'on est,
défini par ce qu'on vit,
on a vite capté
qu'à culture est un nid,
ni de guêpes ou de frelons,
laïcité ou religion,
en désorientation,
tout dépend de la perception,
déraciné,
on sent loin de nos proches,
déboussolé,
on a peur pour nos gosses,
il y a tout qui nous prépare à la guerre ou l'érosion,
il n'y a rien qui nous sépare à part les illusions,
à cheval on broute,
on trotte
sur les frontières,
sans phare on doute,
en quête de lumière,
sans voir on floute,
regard à l'intérieur,
galope en route vers de jours meilleurs.
Il y a de tout dans nos playlists,
il y a de tout dans nos assiettes,
cheveux crépus,
cheveux lisses,
sourires parsemés de faussettes,
nos grands-parents viennent de loin,
ça n'a
rien de surprenant,
c'est l'histoire de l'être humain,
mouvement gravé dans le
temps,
il voyage,
de continent en continent,
il est sage,
qu'il soit parent ou enfant,
et c'est comme ça que ça se basse,
il bouge,
il migre,
il évolue,
le terme race
est révolu.
L
'espace n'existe plus,
internet nous a soudés,
le monde devient petit,
Paris-New-York c'est à côté,
les origines se brouillent,
les racines se mêlent,
on ne marche plus au pas,
car on a des ailes,
à tous ceux qui sont ni l'un ni l'autre,
mais les deux,
à tous ceux qui sont partout et nulle part chez eux,
à tous ceux qui se perdent dans la rue,
les chemins de la vie,
à tous ceux qui font le pont,
et on choisit d'être unis,
je vous dédie ce poème,
votre
Milly.