Fessy et Sam, et toi là ne la ramène pas, de ton avenir ce sont les principes de baseJ'ai pris ce chemin pendant pas mal d'années, c'est vrai, puis vers le jour où je décidaisde m'évader, me libérer de chaîne, devenu trop lourd d'apporter, sans me soucier dele fait qu'il me faudrait recommencer, j'ai donc suivi le chemin emprunté par tous cesgens qui ont envie enfin de vivre leur vie pleinement, qui en a marre d'être obligécinq jours par semaine, de se frapper un boulot auquel on pensait à peine, mais que l'onprend, parce qu'on a pas le choix sinon pas de travail et pas d'argent, et donc aucundroit, alors soit ok, j'aurai un métier, mais pas n'importe lequel, je le choisirai,car dont on peut faire ce choix, alors pourquoi pas moi, question de volonté, de couragede foi, et tant que j'aurai le privilège d'être sur scène, de sentir la chaleur s'accroîtredans mes veines, je garde mon micro au diable, les revaches amèlent, j'ai trop de chosesà dire, je reste ne vous en ai plaise, seulement voilà, je fais du R.A.P. et non de la variété,les problèmes vont affluer, normal, la franchise est de rigueur, cela risque fort de gênercertains beaux parleurs qui vivront nous boycotter, nous empêcher de clamer ou réclamer la vérité,chose qu'ils n'ont jamais donnée, pas de chance, rien ne m'arrête, je demeure actifet loin de vos obligations, je reste un fugitif, un fugitif, et aucune barrière ne m'arrête,un fugitif, un fugitif, courez, courez, jamais vous ne me rattraperez, et quand bien mêmevous le feriez, vous n'auriez pas gagné, mon effet est complexe, il vous faudra touteffacer, mes idées s'en sont fichées, vous n'avez pas le code d'accès, encore un quivous échappe, putain qu'elle poisse, de plus c'est un noir, cela vous agace, cherchezla solution, faites vous une raison, j'y étais, j'y étais, hop, disparition, je suis à présentlibéré de mes contraintes, quotidienne, normal, je fais un boulot que j'aime, maisqui vous déplait, car je dévoile l'effet, j'en ai fait ma profession, il me faudraitun siècle entier, pas de problème, je relève le défi et j'enchaîne, brise mes chaîneset poursuis ma route quoi qu'il advienne, comme tout le monde ici bas j'essaie de fairema place, dans le marécage des dates de la réussite officielle, comment voudriez-vousqu'il en soit autrement, vous vous en sortez si bien en m'abouillant, mais franchement,arrêtez de nous prendre pour des bons guignols, sur Mars côté business on n'est pas lesguignols, et puis on a bien d'autres choses à faire, que de vous regarder, vous choperet mettre à sec nos affaires, voilà pourquoi de tous côtés on vous siffle, chaque jourun être s'éveille et devient par là un fugitif, un fugitif, et aucune barrière,barrière de barrette, un fugitif, chaque homme fait ce qu'il veut, en fonction deses moyens, certains n'ont pas le choix, d'autres ont plusieurs chemins, il est prouvéque l'habitude est manquablement inlasse, et les morales fragiles finissent par boirela tasse puis se jettent, dans un remède qui n'est pas le bon certes, mais qui faitqu'ils n'ont plus l'air de masse inerte, ça c'est leur problème, je n'ai pas besoinde ça, ni de vous, ni de rien d'autre, seulement ma voix, vous aimeriez me supprimer,ce choix, d'être sur scène et d'allouer la faute à qui le droit, laissez moi rireet de vous à moi, c'est pas de mal avec, cela se fera, j'ai jamais eu envie d'êtreun jeune cadre dynamique, de faire des courbettes devant un PDG trop hypocrite, je préfèrede loin l'ambiance des concerts, sans dire qu'avant d'entamer le show, mon instrumentse sert, voir des gens délirés danser sur ma musique, me dire que je suis utile, fantastique,évidemment vous ne pouvez pas en dire autant, pas étonnant, les heures que vous faitessont de votre gamme, aussi restez dans vos pantoufles et lâchez moi les baskets, j'aichoisi ma route et soul swing et pas le maquette, surtout n'essayez rien de toute façon etesquive, bye bye hasta la vista, et bien le bonjour d'un fugitifUn fugitif, yeah, spécial dédicace à tous les fugitifs,Uptown in the house, soul swing and radical, XBS, Posse, Laws & Family, sens unique,ma homeboy Farah, je suis hors de la sille