Sentiment d'impression dans silence écrasantJ'ai pas becqué ma soupe dans des cuillères d'argentLe malheur des absents, j'en ai rien à cirerFils accidentel, pas vraiment désiréJ'avais pas de bouée quand le bateau coulait3 kilos 5, c'est le poids d'un bouletIci tout a brûlé, c'est mon cœur qui s'assècheQui te tendra la perche pour voir tout s'annulerAllumer les chandelles, je feuillette ma mémoireMême si j'en ai marre, je ne suis rien sans elleJe m'enferme avec moi, je ressors des montéesMes fantômes ne savent pas combien je t'ai manquéLe passé m'emprisonne, quand la joie m'abandonneSolitaire je demeure le frère de mes fantômesJe revois des morts, mais n'en parle à personneCar c'est mon crépuscule que mes spectres cherchentJe m'tonneI've been dreaming for too longChasing rainbows on my ownI've been dreaming for too longChasing rainbows on my ownTu fouilles tes fantômes, ils ne portent pas d'armesPetits tutandors dans le pire des vacarmesTorteurs des insectes, désarticulés dans une odeur infecteDe plages in Heidi, dans la trying to *Plastique brûlé, pas de quoi avoir des psyTu repars à zéro, de l'héros dans le fond d'une canne et de PepsiCes images mentales sont toutes venues de l'ombreCes cartes postales, des pommes venues de l'ombreQuelques badges que j'accroche à mes collesA mon âge, moi je suis le gaffroche de l'écoleLes services sociaux nous regardaient de hautPourtant leur bureau ne cachait rien de beauLe passé m'emprisonne quand la joie m'abandonneSolitaire je demeure le frère de mes fantômesJe revois des morts, mais n'en parle à personneCar c'est mon crépuscule que mes spectres chantonnentI've been dreaming for too longChasing rainbows on my ownI've been dreaming for too longChasing rainbows on my ownRien ne change et pourtant moi j'ai tenté d'y croireDes souvenirs tranchants comme des bouts de miroirMoi j'ai voulu m'y voirDu fond de mon cœur, du fond de mon cœurDe ma chambre, je cherchais l'échangeMême debout dans le noirL'impression que tout foire de me voir m'étoufferJ'ai perdu l'espoir avant de m'essoufflerOn a souffert aussi, on sourit malgré toutDe l'agnolet des coups, le grand-père est partiY'a de l'argent partout, chez nous c'est cradoQuels que soient nos soucis, j'ai toujours mes cadeauxDes photos dans la main, d'angoisse inadaptéeDe ma vie de gamin, je n'ai pas tout captéLe passé m'emprisonne quand la joie m'abandonneSolitaire je demeure le frère de mes fantômesJe revois des morts, mais n'en parle à personneCar c'est mon crépuscule que mes spectres chantonnentLe passé m'emprisonne quand la joie m'abandonneSolitaire je demeure le frère de mes fantômesJe revois des morts, mais n'en parle à personneCar c'est mon crépuscule que mes spectres chantonnent