Je garde en brume au seuil des cils Un peu de l'ombre qui déborde de nos cœursJ'égare au bout de nos sentiers Cailloux et fleurs qui ne seront plus jetésJ'efface de ma bouche l'ébauche Du sourire dont il ne cherchait pas l'esquisseJe fronce un baillon sur mes lèvres Tout ne s'élève plus que l'air de notre ennuiSon regard, je l'évite Je m'enfouis dans ses manches où je m'égareJe l'évite Quand je haine au dimanche, fou de rienJe laisse ma peau se déparer Du souffle dont tes doigts savaient bien m'habillerJe blesse mes pas posés à vide Il n'y a plus d'éclat de nous pour s'abîmerSon regard, je l'évite Je m'enfouis dans ses manches où je m'égareJe l'évite Et je haine au dimanche, fou de rienS'il s'en faut de rien pour souffler sur un auteur On se suffira bien pour détisser le monodeurSes regards, je lui vole Je m'enfouis dans ses manches où il me gardeEt m'envole Au-dessus des dimanches, fou de bienMa perte de filSous-titres réalisés para la communauté d'Amara.orgAbonnez-vous !