Eh,
eh,
eh les mecs,
dites-moi,
est-ce que vous savez gâcher ?
Ouais !
Non, je te parle pas.
Est-ce que vous savez gâcher ?
Ouais !
Eh ! Comme à la bonne époque, eh !
Ouais !
Fais-nous des panards !
Panards !
Eh !
Eh ! Eh !
C'est un appel d'une gamine va-t-arriver,
Arriver vers l'inconnu,
un peu perdu,
elle est fatiguée.
Faut dire que son voyage s'est fait debout,
en deuxième place,
elle vient de poser son premier pied en gare de Montparnasse.
Des souvenirs d'époque, des gens qui ont bougé,
souvenirs des plus anciens qui n'ont sûrement pas oublié.
En 45, eh ouais mon gars, c'était ainsi !
Malheureusement,
après la guerre,
le travail était à Paris.
Y'a eu des Basquets,
des Auvergnats et puis des Corses.
Des gens de l'Est à l'Ouest,
au Sud-Ouest,
qui ont trouvé la force
de venir, de monter, jusqu'à la capitale.
Comme beaucoup de Bretons venus chercher un idéal
de vie, un challenge à relever.
Rien n'était écrit lorsque tous ces gens sont arrivés.
et pourtant,
toujours la tête haute des pierres,
inventant le son de tous ces quartiers populaires.
de Paname.
Dans toutes les soirées,
tous les balajos,
ça se cognait sec,
du côté des kettsen,
à coup de pied et à coup de poing,
ça se finissait même à coup de chaîne.
Mais malgré ça,
tout le monde était collé,
serré,
les mains sur les hanches,
ou bien les pètes, on appelait ça gâcher.
Et l'orchestre jouait jusqu'au petit matin,
reprenant toutes les chansons,
chantant tous ses refrains.
Un son de peste noce qui vient de Paname,
un son qui s'embroule le métro,
le pavé et le macadam,
un son qui me parle plein de vague à l'âme,
un peu loin de la Bretagne,
mais ça n'empêche pas d'avoir bu charme.
Un son de peste noce qui vient de Paname,
un son qui s'embroule le métro,
le pavé et le macadam,
un son qui me parle plein de vague à l'âme,
un peu loin de la Bretagne,
mais ça n'empêche pas d'avoir bu charme.
Peste noce de Paname.
Peste noce de Paname,
de la Tour Eiffel à Notre-Dame,
peste noce pour ces dames,
sur le trottoir le cœur en larmes.
Les années sont passées comme le métropolitain,
et rien n'a changé à part les murs avec le papier fin,
mais certains vieux ont toujours des difficultés,
difficile de s'intégrer pour les piliers de communauté,
avoir la terre natale qui coule dans les veines,
et voir la mer en quête postale,
c'est sûr que ça leur fait de la peine,
mais non non,
il n'y a toujours pas de chagrin,
comme les gars 45 ans ça fait je ne regrette rien,
non moi non plus je ne regrette rien et je le signe,
remerciant tous ces anciens d'apporter ses racines.
Un son de peste noce qui vient de Paname,
un son qui s'embroule le métro,
le pavé et le macadam,
un son qui me parle plein de vague à l'âme,
un peu loin de la Bretagne,
mais ça n'empêche pas d'avoir du charme.
Un
son de peste noce qui vient de Paname,
un son qui s'embroule le métro,
le pavé et le macadam,
un son qui me parle plein de vague à l'âme,
un peu loin de la Bretagne,
mais ça n'empêche
pas d'avoir du charme.