Au printemps, y a des filles qui dansent
Et dans leur ventre,
des cœurs qui balancent
Et dans leurs gestes,
comme une grâce céleste Floraison des corps dans les côtes d'Armand
C'est l'été,
il n'est rien vu passer Ce n'est pas mon automne,
mais ce n'est pas un rêver
C'est une ribambeule
de jours qui s'enchaînent Elle est revenue,
elle était plus belle
Quoi que tu fasses,
je pars pour un autre chez moi
Je pars pour oublier ta jolie voix
C'est l'automne,
les couleurs vont à l'homme
L'arbre et la nature,
conjuguées s'ordonnent Je me suis sous les grues,
au milieu des grues
Framboises et fraisiers me courent sur le
nez Puis l'hiver glisse sous la rivière
Comme les poissons protégés des experts
De l'ours à brin polaire qui va solitaire
Et toi qui me mets les yeux à l'envers
Quoi que tu fasses,
je pars pour un autre chez moi
Je pars pour oublier ta jolie voix