Je m'appelle Joël,
j'ai le cœur timide,
la vie grise,
les jours un peu vides,
comme un besoin d'électrochoc.
Un mardi, j'ai pris le train pour Montauk,
trop de librairies pour se rencontrer.
Je crois me souvenir qu'on s'est vraiment aimé,
mais sans vraiment comprendre pourquoi.
Elle me supprime d'un claquement de doigts.
Je ressasse,
je ressasse et je ressens,
je sais pas si je comprends.
Et combien de temps dure le bonheur ?
On efface tout quand il fait peur.
Est-ce qu'on sait mieux quand on oublie
le bien et le mal qu'on s'est *** ?
Je voudrais toujours danser sur la lame d'un éternel sunshine.
Je
m'appelle Clémentine, j'cours après la vie.
Je change de couleur puis je change d'avis.
J'veux pas choisir ce qui peut arriver,
mais j'aime bien son sourire gentil gêné.
Est-ce qu'il aime vraiment la fille que je suis ?
J'préfère encore dire que tout est fini.
Il serait déçu si il me connaissait,
des grises fissures mais lacs épais.
J'ai le feu,
la glace et je ressens,
je sais pas si je me comprends.
Et combien de temps dure le bonheur ?
On efface tout quand il fait peur.
Est-ce qu'on sait mieux quand on oublie
le bien et le mal qu'on s'est *** ?
Je voudrais toujours danser sur la lame d'un éternel sunshine.
Moi j'veux revenir en arrière et m'allonger les soirs d'hiver,
sous les étoiles en stratosphère.
Et combien de temps dure le bonheur ?
On efface tout quand il fait peur.
Est
-ce qu'on sait mieux quand on oublie
le bien et le mal qu'on s'est *** ?
Je voudrais danser une dernière fois sur cette lame qui nous coupera.