Lời đăng bởi: 86_15635588878_1671185229650
Viennent la chaleur et le temps de souffrir.Marche aiguë de la chair et des vents, la route éclate.Aux minutes claires de juillet, plus douloureuse que le tranchant d'une épée.La douleur fume au champ de l'été, rouge épis que le vent fout droit.Et l'ennui poudroie le chemin métallique de la chaleur interminable.Images sans contours, fièvres de cuivre et d'étain, boules blanches, acier des tenailles.Aux chaleurs sans faille.Oui, ma gorge ne sent plus que toi en moi.Semence rouge de l'été, les ronces germent dans nos cerveaux et les épines bleues.Pas d'eau, la clairvoyance en moi comme une gueule ouverte sur le néant.Soif païenne du jour enfiévré, ô ferveur que mille mers et mille nuits,ne peuvent désaltérer.Vu d'en bas, ce monde de fumée, ces toits à rebours, la pointe à l'envers.Vertige de la tête, vertige extrême du cœur, déchirement.Vol des blés couchés dans le vent.Aie le dard qui brûle mon ombre, les yeux font mal, et la bouche sèche remue des cendres.Fleur de sel au marbre des fronts, migraine de l'été, durcit nos regards et le fond triste de nos yeux.Lente beauté qui vous décomposait au soleil de juillet.Aie le dard qui brûle mon ombre, les yeux font mal, et la bouche sèche remue des cendres.D'Alias de ma joie, je refuse de me souvenir.Souffrir ?Mais le sable a bu d'un trait l'eau verte de ton chagrin.La chaleur, en arrêt sur la terre, refoule ton sang.C'est l'instant le plus plein de néant.Aie le dard qui brûle mon ombre, les yeux font mal, et la bouche sèche remue des cendres.Aie le dard qui brûle mon ombre, les yeux font mal, et la bouche sèche remue des cendres.