Nuit, lueur verte dans le ciel violet, défaillance du jour, vient l'odeur inavouée de la nuit,
vient la cadence large du rythme extrême, l'ordre du soir sur les choses, comme un
bras qui repose, l'infini à portée de la main, l'infini sur toi, ne bouge pas, laisse
l'eau couler avec le sang, ta peine passée dans le temps, laisse la nuit verticale sur
la terre, comme une torpeur de plein midi.
Laisse les tiges dormir dans le vase, la nuit grise de l'eau, laisse la douleur horizontale
de ton bras endormi, laisse, à petite gorgée par la fenêtre, bois l'ombre de ma nuit.
Au secret de l'ombre, l'essentiel, feuille à feuille,
se ***, seul authentique, l'écheveau de la nuit à la nuit.
Minuit, l'heure extrême d'un fruit, blessure de l'automne au pommier de juillet.
Lac noir, au fond noir de l'âme, nul reflet trompeur, nul moire.
Des eaux de la nuit, des rues, des eaux de la nuit, des étoiles, des étoiles, des
lourdes, des rochers
aux dents pures,
des remous glacés
à la surface brûlante des vagues.
Ah, que la nuit
éclate, ma nuit !
Défends-toi, pleine dents, dans la chère
mûre des nuits blanches, plus noires
que les autres.
Chaos de solitude,
lutte de miroirs en moi,
blême, et toujours les mêmes
en moi, transparent,
pour que je les vois.
Au vide de mon âme,
déchirures grichèrent,
grivèrent, si je pouvais
te clouer, morceau d'étoile,
dans le vide du ciel.
Fatigue de l'âme,
il reste le sel
pur
du vertige ancien.
Souvenance
du mirage passé,
le cristal
glacé heurte l'anse
de mes peines.
Vin ne cherche plus
ce vol de chouette sur la glace
immobile,
ni cette ombre
de lune.
La nuit se fait
claire,
et le rêve
distant.
Au néant lourd
d'une main blanche
qui cherche
le ciel.
A jamais eu
de place
la fièvre
de ch 그� .
Des nouveaux
non
mal
encore
je suis
si l'on veut
paris
dans
monありがとう
11e
bourdon
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