Près de tu, bras dessous, je nous imagine mes complices expliquant ce qu'est l'amourÀ notre riban, belle de petit-fils, j'avais peur de rien et surtout pas de la distanceEt maintenant que je me sens loin, j'appréhende chacun de nos silencesOn s'accroche au passé mais maintenant j'ai conscienceQu'on va finir par se détester, qu'on a laissé passer notre chanceJe m'accroche au passé parce que ça fait si malMais avouez que c'est raté, que je serai jamais ta femme, ta femmeOh, ta femmeEt si c'était à refaire, et siEt si c'était à refaire, et siEt si c'était à refer, à refer, à referOn a traversé des marées, des dunesParfois sous le soleil, mais souvent dans la brumeY'a eu d'belles éclaircies, mais de nombreux oragesDes jours de canicule, des nuits sauvagesNotre bateau fait naufrage, nous voilà rescapésSur de différentes plages, des rivages opposésPosés, posés, posésEt si c'était à refaire, et siEt si c'était à refaire, et siEt si c'était à refaire, à refer, à referEt si c'était à refaire, à refaireEt si c'était à refaire, à refer, à referJ'ai besoin de prendre le largeMais sans te mentirC'est pas demainQue je remonterai sur un navireJe chevaucherai des barquesEt traverserai des chemins tranquillesPour oublier ta peauEt faire le deuil de notre familleCar pour l'instant, j'ai le mal de merJ'esquive le duneEt je maudis la lune, la luneLa lune, la lune, la luneEt si c'était à refaire, et siEt si c'était à refaire, et siEt si c'était à refaire, à refaire, à referEt si rien c'était à refaire, à refaireEt si c'était à refaire, et siÀ refaire, à refaire, à referEt si