Passage des désirs
En plein cœur du plaisir
Et dans le feu sacré
Pour vaincre les jours de grimace
Nous marchions la main dans la main Avec pudeur,
avec audace
Ou juste un mot ou presque rien Un mot suffisait à nous plaire
Il était ***,
il était beau Il me tardait de vous défaire
Vous étiez là comme un cadeau
On parlait peu de nos histoires
Elles habitaient nos silences
Nous déjeunions de nos mémoires
Teintées de quelque confidence
Quant à l'amour,
quant au mystère On en savait que les « je t'aime »
Qu'il nous fallait bien du routeur
C'est comme on peut et comme on aime
Bien
que tout semble être un écueil Ni je renonce,
ni je renie
Je m'abîme au fond d'un fauteuil
Et j'en oublie, et j'en oublie
Et j'en oublie, et j'en oublie
Et j'en oublie, et j'en oublie