Voici l'histoire du célèbre toreador Escamillo, telle qu'elle m'a été racontée par un
beau soir d'été, un beau soir d'été où il y avait beaucoup de mouches, dans un petit
village de la Sierra Morena.
De fuego, de fuego, de fuego
Escamillo, toreador, toreador, toreador de quoi?
De fuego!
Ah oui, merci!
De fuego!
Version française!
C'était un grand toreador d'Espagne qui n'avait jamais vu qu'un taureau, un charmant
taureau venu de Cerdagne, un gentil taureau doux comme un agneau.
Pourtant, malgré 20 ans de patience, toreador ne pouvait pas le tuer.
La foule, à chaque fois lui faisant confiance, se disait cette fois il va y arriver.
Escamillo, oh oh, Escamillo, oh oh, sous les yeux des belles madrilènes entrait dans
la reine.
Escamillo, oh oh, Escamillo, oh oh, sans se perdre dans les détails, il se mettait au
travail.
Comme il ne savait pas s'écarter, c'était le taureau qui l'évitait.
La foule criait d'admiration, le taureau saluait sous l'ovation.
Escamillo, oh oh, Escamillo, oh oh, c'était le roi de la corrida dans tout l'Espagne.
Anda!
Olé!
Segundo, por favor, anda.
Escamillo, oh oh, Escamillo, oh oh,
Version française.
De l'Andalousie à la Cerdagne, chacun a voulu voir Escamillo.
Partout le public des villes et campagnes voulait applaudir le grand taureau, si bien
qu'on organisa sans peine, à Madrid, une grande corrida.
Le grand Escamillo reçut dans l'arène un taureau furieux qui était haut comme ça.
Eh!
Esca!
Accomplitant en perdre haleine douze tours d'arrêt, sentit le taureau sans plus de façon
lécher ses talons.
Puis, par une lente ascension, il grignotait son pantalon.
Quand il arriva au caleçon, vers la fin, ça devient nettement une chanson...
Olé, olé.
Quand il arriva au caleçon, les femmes crièrent d'admiration.
Enlevez-le!
Enlevez-le!
Mais non, pas le taureau, le caleçon.
Voilà.
Escamillo, oh oh, Escamillo, oh oh, c'était le roi de la corrida dans tout l'Espagne.
Anda!
Olé!
Bravo!
Bravo!
Bravo!
Bravo!
Bravo!
Bravo!
Bravo!
Bravo!