Remenons-nous dans les boisTant que le loup n'y est pasDepuis qu'Agnès, Messaline et CircéSur ce thème-là au bois s'en sont allésLe loup s'est un peu émousséLes griffes à côté d'elleLe loup n'est qu'une chiffeAvec Agnès, ingénieux au cœur purAvec Circé, magicienne au cœur durEt Messaline, perverse et débauchéeLe loup de la dernière pluie est tombéSes grandes dents bien aiguiséesNe lui servent plus qu'à claquerDerrière un arbreDont les feuilles bougentIl prend AgnèsPour le petit chaperon rougeSe jette sur ellePrête à jouer le drameMais Agnès fut à l'école des femmesEt d'un coup d'ongleDe ses doigts en fuseauElle lui déchire le bout du museauComme une vraie jeune fillePeut le faire seuleEt c'est le loup qui faitUne drôle de gueuleSes grosses papattes aux gestes lourdsNe sont déjà plus que de veloursDans un buisson plein d'idées malhonnêtesC'est Messaline à présent qu'il guetteUne fille facile qu'il pourra croquerMais Messaline n'a qu'à le regarderLe loup avec des grasses d'agneauVient l'afflérerFait le bon, fait le beauAu lieu que ce soit elleQu'il le fasse tomberC'est lui qui vientSe coucher à ses piedsSes méchants yeux au regard en dessousSe font tout à coupLes plus douxDernier calculIl a choisi l'arbreQue prend CircéPour la mettre en dérouteDès qu'il la voitIl pousse un hurlementDont il est le seul à rester tremblantVoilà CircéQui d'un rire en cascadeLui fait subir la pireDes mascaradesIl n'a pas le tempsD'effleurer son juponQue le voilà transforméEn poissonMaintenantC'est lui qui prudemmentCourt les buissonsTout en chantantRemenons-nousDans les boisTant que les fillesN'y sont pas