Quand les gars de Paris
Montaient sur la côte
Brillants et bronzés
De la tête aux roues
Chanta les maris
Françoise et les autres
Qui teignaient aux genoux
Elle courait se mirer
Se rouge à l'évrée
Se coiffer dans les chromes Des voitures de sport
Qui se décapotaient
À leur arrivée devant l'hôtel du port
Nous les cons du coin Le cœur en cales sèches
On pourrait draguer Les grands chalutiers
Louer nos bras vides Au patron de pêche
Les trois mois d'été Les trois mois d'été
Où les gars de Paris Dans les casinos
Faisaient un sans faute Remontant de leur filet
Chanta les maris Françoise et les autres
Nous pendant ce temps là Poisseux de poissons
Qu'est-ce qu'on pouvait faire Attendre et attendre
Essouffler le soleil Au bout d'un hameçon
Jusqu'au froid de septembre
Jonathan et Sophie you sangled the ozone
Au premier brouillard,
on touchait la côte,
Les rues étaient vides, le ciel était mort.
Chantal et Marie,
Françoise et les autres,
Nous guettaient sur le port.