La nuit, je marche à Culon Si loin, je ne vois plus le fond
Tout ça pour oublier, tout ça pour m'oublier De ces vapeurs naît le poison
Au doux parfum de des raisons Tu t'en vas m'oublier, je m'en vais m'oublier
Puisqu'à chacun son élixir Pour qui désire l'amnésie
S'il faut attendre l'anesthésie Je tranque au fort de ces résines
J'oublie mais me rappelle Qu'en plus c'est pas l'ivresse
Ailleurs, sans doute, combien me coûtent Les portes par lesquelles
De longs lâches j'essaie De trouver le sommeil
À contre-jour, quand mon cœur se plaît À prendre l'air
Et la nuit trouble mes visions De doux visages sans nom
Que je dois oublier, qui doivent m'oublier De certitude en illusion
Quand tout se prête à confusion Serais-je oublié, si je dois m'oublier
Puisqu'à chacun son élixir Pour qui désire l'amnésie
S'il faut attendre l'anesthésie Je tranque au fort de ces récits
J'oublie mais me rappelle Qu'en plus c'est pas l'ivresse
Ailleurs, sans doute, combien me coûtent Les portes par lesquelles
De longs lâches j'essaie De trouver le sommeil
À contre-jour, quand mon cœur se plaît À prendre l'air
Le piano bat, on joue des chansons Le jour se lève à l'horizon
Demain, ouais, j'aurai tout oublié