À 4h48, elle apparaît chaque jourLongtemps, elle m'a séduite, le fou vient prendre la tourQu'advient-il de la reine quand elle répond bonjour ?Qu'advient-il de la reine, elle prononce à reboursDes paroles d'incendie, chaque mot couvint FénixElle chuchote comme on prie dans sa gorgeCoule le StyxJe suis celle qui te voit contempler ta douleurViens, oui, avance vers moi en recouleur de peurJe suis celle qui sourit quand se dessèchent les rosesJe suis tant que mes noms sont légion et psychoseQui s'avère incapable d'apaiser l'attentionQui nous évitera de manger du charbonLa question qui importe?, ***-moi quand, on sera morteDepuis longtemps, mon âme, elle paraît lent lambeauLes divans en témoignent, profonds comme des tombeauxJ'assassine sa voix, étranglée de cachetsDans mes larmes, je la noie, mais toujours elle renaîtJe voudrais qu'elle s'efface, comme la graisse sous la pluieMais dans mon crâne, la garce croiseMultiplieJe suis celle qui te voit sombrer en ta pâleurViens, oui, avance vers moi, abolissons les heuresJe suis celle qui sourit quand l'envie se nécroseJe suis temps sans miroir et sans prendre la pauseC'est moi que tu appelles, quand surgit l'attentionLes cyprès sont pointus, allons le décaiserLa question qui t'importeSerais-je déjà morte ?À 4h48, dans ses plus beaux atoutsElle me rendra visite et j'accepterai mon tourElle lâchera le raptus comme elle le ferait d'un chienElle lâchera le raptus et ainsi un matinJe rejoindrai son rire, j'enterrerai mes deux mainsJe choisirai le pire pour me fondre dans le rienJe suis celle que tu vois parce que je suis ta sœurJe te vois là dans mes bras, laisse-moi percer ton cœurJe suis celle qui sourit pour fermer tes paupièresJe ne suis pas ton ennemi, juste un rêve de pierreLa seule qui soit capable d'apaiser l'attentionDe changer en statue l'ombre de tes demiMais une seule chose importeÀ présent tu...Es morte !Morte !Morte !Morte !Morte !