Enfant quand tu chantais les comptines de ton pays, les autres se demandaient d'où venaitcette mélodie.Ils découvraient dans ta voix les sons de ton passé, les souvenirs maintains de tonenfance abîmée.Ils ont grandi dans l'amour qu'on ne t'a jamais donné.La vie n'a pas su faire, mais toi tu l'as inventé.Les plus grandes déchirures, tu as su les surmonter.Tu n'étais qu'une enfant quand tu as dû t'envoler.Déracinée, désolée petite, déracinée, ramène-toi petite, déracinée, circonstanceoblige.Déracinée, mais là où Dieu se couche, tu t'endormiras ailleurs.Ils ne savent pas ce que ça fait de devoir quitter ses parents, faire son petit payset rejoindre l'Occident.Séparée de ses sœurs comme si c'était pas assez, petite exilée pleure, personnepour la consoler.Tu étais innocente, pourquoi partir aussi vite, et laisser derrière toi un morceaude ta vie ? Partir sans se retourner, pour aller de l'avant.Partir sans se retourner, c'est dur pour une enfant.Déracinée, désolée petite, déracinée, ramène-toi petite, déracinée, circonstanceoblige.Déracinée, mais là où Dieu se couche, tu t'endormiras ailleurs.Petite fille agrandie, à tracer son chemin, elle chantait sans bébé, tes comptines quiviennent de loin.Je découvrais dans ta voix, les sons de mon passé, je chante le souvenir de ton Rwandaadoré.Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org