Je ne suis plus au courant de rien, je suis plutôt le courant en vainVidée, juste une silhouette, je nage loin de ce bruit dans ma têteDépêche-toi, dépêche-toi, dépêche-toiC'est moi ou bien les jours rallongent, à peine debout déjà je plongeDans le grand bain qui m'engloutit, les deux biais joint dans le ciment de la vieC'est moi ou bien les jours rallongent, à peine debout déjà je plongeDans le grand bain qui m'engloutit, les deux biais joint dans le ciment de la vieJe m'essouffle pourtant pour tenir la cadence, perdu la trace du temps quand j'y penseJe me dépêche le matin, je me dépêche le soir et surtout n'oublie rien et ne sois pas en retardÇa y est, j'ai oublié quel jour on est déjà, ce coup-ci j'ai merdé, on ne m'y reprendra pas, on ne m'y reprendra pasC'est moi ou bien les jours rallongent, à peine debout déjà je plongeDans le grand bain qui m'engloutit, les deux biais joint dans le ciment de la vieC'est moi ou bien les jours rallongent, à peine debout déjà je plongeDans le grand bain qui m'engloutit, les deux biais joint dans le ciment de la vieJe cours sans dossard sur le dos, bien habillé pour faire mon numéroUn costume pour chaque occasion derrière le masque, quand puis s'en font les regretsNon je ne connais pas, faudrait déjà que j'ai le temps de regarder derrière moiLe secret pour la jeunesse éternelle, creuse ta tombe avec ta propre pelleC'est moi ou bien les jours rallongent, à peine debout déjà je plongeDans le grand bain qui m'engloutit, les deux biais joint dans le ciment de la vieC'est moi ou bien les jours rallongent, à peine debout déjà je plongeDans le grand bain qui m'engloutit, les deux biais joint dans le ciment de la vieC'est moi ou bien les jours rallongent