Bien avant les yeux au ciel,
Bien avant les heures qui traînent,
Il y aura pourvu que tu t'en souviennes
Des secondes sereines.
Reste,
Tu sais,
il fera bientôt sombre,
Alors reste,
On se cachera là dans la pénombre.
Bien avant le poids des fers,
Bien avant les pieds sur terre,
Il y aura pourvu que je m'en souvienne Des secondes hors d'haleine.
Reste,
Tu sais,
il fera bientôt sombre,
Alors reste,
On se cachera là dans la pénombre.
Reste,
Nos parts d'ombre, nous en serons maîtres,
Alors reste,
Que la nuit apprenne à nous connaître.
Bien après le ciel et la terre,
Bien après les vapeurs des terres,
Il y aura face qu'un dieu s'en souvienne Nos étreintes qui traînent.
Reste,
Tu sais,
il fera bientôt sombre,
Alors reste,
On se cachera là dans la pénombre.
Reste,
Nos parts d'ombre,
nous en serons maîtres,
Mais reste,
Que la nuit apprenne à nous connaître.
Alors reste.