Oh, comme ils sont jolis à secourir après
C'est à voir,
c'est à dire qu'ils s'agacent tout exprès
Pour mieux le raconter,
pour mieux le devenir
Le mot qui s'envenime
Et se sauve tout après
À la tombe du jour où pareil fantôme
Joue de l'intempérance sur un clavier de
dune Ma sœur, mon alcove, renverse aux nuits
venues Et leurs yeux et leurs voies se consument
Retourne au corridor aux joutes fanfaronnes Pour se redire encore
Que de l'ancien vient le sacré,
que sacrément ancien
Notre mari vaut d'âge plus,
toujours plus grand
De l'aplomb des départs
Oh, comme ils sont jolis à secourir après
C'est à voir,
c'est à dire qu'ils s'agacent
tout exprès
Pour mieux le raconter,
pour mieux le devenir
Le mot qui s'envenime
Et se sauve tout après
Le principe de des raisons qui rend la démesure
Considère de l'horizon les pointes et les
détours Sur deux petits bateaux s'en viennent les
blessures Qui tentent tour à tour de s'inger ce qu'ils
sont
Et moi je les envis
raptes sans parole De ce corps d'impression rivé à leur vouloir
Finement s'intercalent de pauvres barcaroles
Combien trop fatiguées pour cendre apercevoir
Ma silhouette triste au comble du vivre
Là où dans le dedans de moi l'heure je du
mien le délivre Oh, comme ils sont jolis
à secourir après
C'est à voir,
c'est à dire qu'ils s'agacent tout exprès
Pour mieux le raconter,
pour mieux le devenir Le mot qui s'envenime
Et se sauve tout après