Chaos,
le simple équilibre de nos os,
tous les secrets de la peau,
cette chute sensuelle de nos adorations
à nos ultimes répulsions.
Chaos,
le long voyage de l'absence,
ce gâchis d'immobilité,
là,
sur la liste de nos attentes,
ce revirement, cet envol,
et le ciel plaqué au sol.
Chaos,
ce baiser sans la bouche,
ces cordes or et de poussière,
ce temps qui s'effondre
sous la cascade des jours.
Le rendez-vous dilapidé de nos
regards
danse dans le vide des soirées,
et la beauté amnésique d'un regret, d'un espoir
se noie dans les miroirs.
Chaos,
cette richesse à l'apparente rencontre,
ce précipice où l'on va tomber,
là où il y a si peu de cœur.
Chaos,
ces vils insomniaques,
le manège des mots et la brutalité des actes,
le narcissisme délirant de chacun
dans la glouanie de plaire.
Le rendez-vous dilapidé de nos regards
danse dans le vide des soirées,
et la beauté amnésique d'un regret,
d'un espoir se noie dans les miroirs.
De le lointain du moindre lendemain,
cette guerre sans mémoire,
où l'on se tue un matin pour ne plus voir le soir.
Le rendez-vous dilapidé de nos regards
danse dans le vide des soirées,
et la beauté amnésique d'un regret,
d'un espoir se noie dans les miroirs.
De le lointain du moindre lendemain,
cette guerre sans mémoire,
où l'on se tue un matin
pour ne plus voir le soir.
Chaos,
le simple équilibre de nos os,
tous les secrets de la peau,
ce revirement,
cet envol,
et le ciel plaqué au sol,
et le ciel plaqué au sol.