J'écris pas de chansons d'amour,
j'ai jamais le temps de les finir
Avant de vous regarder partir vers de plus beaux levers du jour
Je n'ai pas la force de chanter,
je t'aime de vendre et ça le plaine
Quand t'es parti depuis des semaines et que tu m'as déjà remplacé
Je serre que ma couette,
mon oreiller,
y'a qu'par le temps que je me fais prendre
Dans ma chambre c'est toujours novembre,
je fais l'amour dans mes cahiers
Et je tombe amoureux comme on tombe sous un train
Sur bord d'une falaise, tout au fond d'un ravin
Et je tombe amoureux comme tombent les pluies d'été,
le fruit des frondes
Les fleurs de l'âme,
les croix,
les tombes,
la tête des majestés
Je tombe,
et je tombe,
oh oui je tombe,
et je tombe
Je veux pas faire rimer ton prénom,
parce que ce n'est jamais le même
Pourquoi j'écrirais des poèmes,
quand y'a personne qui me répond
On ne déclare pas de flamme,
mais la flemme,
quitte à ne pas aimer longtemps
J'aimerais bien m'aimer plus souvent,
personne me frotte,
tout le monde me freine
Des mois en mer sans voir la côte,
et sous mes côtes plus rien ne bat
Les petits bateaux ont tous un mât,
je me demande si c'est ma faute
Dès que mon cœur cesse d'être inerte,
je me *** cette fois c'est la bonne
Puis je me *** qu'est-ce que t'éconnes,
c'était encore une fausse alerte
Et je tombe amoureux comme on tombe sous un train
Je porte une falaise,
tout au fond d'un ravin Et je tombe amoureux comme tombent les pluies
d'été,
le fruit des frondes Les fleurs de l'âme,
les croix,
les tombes,
la tête des majestés Je tombe,
et je tombe,
oh oui je tombe, et
je tombe,
et je tombe
Je sais que je suis dans la merde,
et même si ça me fait mal
J'arrache toutes les mauvaises herbes,
autour de mon cœur pierre tombale
Peut-être que ça viendra un jour,
peut-être que ça viendra jamais
Je n'écris que sur ce que je connais,
donc j'écris pas de chanson d'amour