À Chamaloc, cet été-là,
on transformait une église
en salle des fêtes.
Et tu m'avais *** d'y aller,
tu y avais des souvenirs.
J'imaginais une vie sauvage,
l'enfance sous la neige,
sur la mousse,
dans une forêt,
au feuillage brissant dans le vent,
au creux de cette vallée,
au pied de ces montagnes.
Je cherchais quelque chose,
je cherchais quelque chose.
Une longue rue aux pentes douces et de grandes maisons austères,
au follet clos,
un café vide,
une terrasse et des arbres sur une place.
J'aurais voulu une magie ou quelqu'un pour sauver mon cœur.
Mais tout était dans la chaleur,
immobile,
silencieux désert.
Au creux de cette vallée,
au pied de ces montagnes,
je cherchais quelque chose,
je cherchais quelque chose.
Les peturages,
la petite route,
une lumière,
miroir de rêve.
Et tout se calme.
Un village où tout est prévu,
contre les souffles, contre la neige.
On y transforme,
est une église,
sous de blancs nuages de plomb.
Mais rien n'a réchauffé mon cœur,
cet été-là,
à Chamaloc.
Au creux de cette vallée,
au pied de ces montagnes,
je cherchais quelque chose,
je cherchais
quelque chose.
Au creux de cette vallée,
au pied de ces montagnes,
je cherchais quelque
chose,
je cherchais quelque chose.