J'ai peur du jour où je serai trop vieille
qu'on ne pourra plus s'embrasser comme avant
Quand chaque pas ne sera qu'un tunnel dans lequel je cours
Poussé par le temps,
quand il faudra faire des choix de courte durée
Uniquement j'ai peur du jour où
sincèrement je dirais c'était mieux avant
J'ai peur de ne plus pouvoir rire devant un papillon qui vole
Inspecter chacune des fourmis que toujours ma peau frôle
Lorsque je veux m'étaler aux racines d'un arbre
J'ai peur de ne plus contempler par peur des échardes
D'ordinaire j'aime le temps mais souvent il va trop vite
Et le fait d'oublier tes instants je crois que c'est ça ma limite
Mais tant que je me souviens des sourires et des fleurs
Je me *** que c'est quand même bien de vivre sans compter les heures
J'ai peur du jour où je serai seule sans aucun projet à partager
Quand les souvenirs s'enfuiront sans
s'emparer Des rides et des traits,
quand il faudra s'habituer au vide
Et au regard en quai j'ai peur de chacun
des étés où la chaleur n'est plus appréciée
J'ai peur de ne plus ressentir les mots d'amour,
les mots de joie
Quand la vie espère de nous qu'on
se relève sans foi Après les peines,
après les guerres
Je n'aurai plus la force de ça J'ai peur de dire
au revoir tôt par fatigue ou par peur de moi
D'ordinaire j'aime le temps mais souvent il va trop vite
Et le fait d'oublier tes instants je crois que c'est ça ma limite
Mais tant que je me souviens des sourires et des fleurs
Je me *** que c'est quand même bien de vivre sans compter les heures
D'ordinaire j'aime le temps mais souvent il va trop vite
Et le fait d'oublier tes instants je crois que c'est ça ma limite
Mais tant que je me souviens des sourires et des fleurs
Je me *** que c'est quand même bien de vivre sans compter les heures