Ce n'est pas une larme, c'est juste un peu d'eau
qui coule de mon âme et roule au caniveau.
Ce n'est pas une vague, c'est un jour de trou
qui me laisse lassive et me coupe le dos.
Quand l'âme est lourde, les
larmes coulent,
l'âme au mélo, emmêlée.
Larmes sourdes,
armes lourdes,
le cœur n'a jamais assez.
Ce n'est pas une larme,
c'est juste un peu d'eau qui coule de mon âme et secoue à ta peau.
À force de soupir, à la langue, ça s'enfire.
On flirte avec nos drames, on voudrait en finir.
Quand l'âme est lourde,
les larmes coulent,
l'âme au mélo,
emmêlée.
Larmes sourdes,
armes lourdes, le cœur n'a jamais assez.
Ce n'est pas un orage,
c'est juste un peu d'eau qui efface ma page,
ô diable,
tous les
mots.
À la lueur des phares,
l'étendard des fardeaux,
dansent dans nos brouillards.
On oublie qu'il fait beau.
Quand l'âme est lourde,
les larmes coulent,
l'âme au mélo,
emmêlée.
Larmes sourdes,
armes lourdes, le cœur n'a jamais assez.
Assez.
Dans les voiles, partons tant qu'il fait chaud.
Ce n'est pas une larme qui coulera mon radeau.
Ce n'est pas une larme.
Ce n'est pas une larme.
Quand l'âme est lourde, les
larmes coulent, l'âme au mélo, emmêlée.
Larmes sourdes,
armes lourdes,
le cœur n'a jamais assez.
Le cœur,
le cœur,
le cœur, le cœur n'a jamais assez.
Le
cœur
n'a jamais assez.